Belhaj Amor : Bouden est-elle capable de mettre en œuvre les réformes?
Walid Belhaj Amor, vice-président de l'Institut arabe des chefs d'entreprise (IACE), a déclaré, ce lundi 17 octobre 2022, que les pays qui ont une influence sur les décisions du Fonds monétaire international, ont exprimé leur disposition à aider la Tunisie, à condition que les réformes proposées soient réalisées.
Lors de son intervention dans Midi Show, Belhaj Amor a indiqué que le FMI attend que la Tunisie entame la réforme fiscale, vu que celle-ci représente une grande partie du problème des finances publiques et qu'elle parvienne, par la suite, à la justice fiscale.
"Le FMI attendra le budget de l'Etat de 2023 pour s'en assurer", a-t-il noté, rappelant que l'institution financière a accepté d'accorder un prêt à la Tunisie, en contrepartie de ces réformes.
L'invité de Midi Show a, dans cette optique, fait savoir qu'il voulait connaître l'approche que compte adoptr la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, pour appliquer lesdites réformes.
"Est-ce qu'elle va opter pour une approche participative ou bien pour la forcing?", s'est-il demandé. Dans ce contexte, le vice-président de l'Institut arabe des chefs d'entreprise (IACE)
a estimé qu'il s'agit plutôt d'une question politique qu'économique.
"Je pense qu'il faut se demander si le gouvernement de Bouden sera capable de mettre en œuvre les réformes qui figurent dans le programme présenté au Fonds monétaire international", a-t-il poursuivi.